Bonjour à tous et toutes,
Je découvre ce forum, comment ? Et bien tout simplement parce qu’à chaque fois que je regarde une destination où je suis susceptible d’aller en avion, cette fois ci Amsterdam, et bien je regarde, je fouine déjà pour voir sur quel modèle d’avion je risque de voler.
Cette fois ci un CRJ 700, je regarde sur le net et je tombe sur ce forum, malgré mes recherches précédentes je n’étais jamais tombé dessus et là , je vois une rubrique « la peur de l’avion »…
Pas évident cette rubrique, sympa qu’elle existe, elle peut dédramatiser car évidemment cette peur panique de l’avion n’est statistiquement pas fondée vu le ratio d’accident sur nombre de passagers transportés, en effet, statistiquement extrêmement peu de risque voir quasi nul si l’on en juge par le résultat de cette opération mathématique !!
Et bien moi, j’ai tellement peur de l’avion que j’en suis malade ! Malade de savoir qu’il faut que je prenne un avion pour aller là où je souhaite et surtout malade de culpabilité de voir de quoi je me prive et par le fait même de quoi je prive ma famille par ma faute !
Mais rien n’y fait, je ne peux pas me raisonner, c’est IMPOSSIBLE, mon vol vers Amsterdam je sais déjà que ce sera NIET… comme les autres !
Pourtant comme certains cette peur n’a pas toujours été, c’est vrai avant j’appréhendais un peu mais rien de très exceptionnel, mais aujourd’hui je n’y arrive plus et pourtant je suis quelqu’un de très cartésien donc les statistiques devraient me tranquilliser, il n’en est rien !
Les vols en classe ECO (en moyen et long courrier) j’ai fait une croix dessus depuis longtemps, je sélectionne avec le plus grand soin ma compagnie aérienne et mon avion, la dernière fois en 2018, un PARIS-DOHA-PHUKET A/R en classe affaires avec Qatar Airways en 787-777-A350, c’est dire que tout est de mon côté pour être tranquille mais malheureusement peu après le décollage de Paris une énorme zone de turbulences (énorme pour moi mais finalement ce ne devait pas être exceptionnel), mon verre d’orange éclabousse, immédiatement grosses gouttes de sueurs sur le front, j’ai cru que les battements de mon cœur allaient faire exploser mes tempes… mes vacances ont été littéralement pourries parle fait qu’il faut que je reprenne l’avion pour revenir.
Sur ce vol à l’aller comme au retour j’ai eu peur, d’ailleurs au retour j’en ai été tellement mal fichu que les hôtesses sont venues me voir plusieurs fois alors que je ne leur avais rien demandé, c’est dire si ça devait se voir, en même temps je n’ai rien pu avaler ni solide ni liquide, j’étais pétrifié.
Pour être concret, je suis extrêmement sujet à la claustrophobie, d’ailleurs je me souviens que lorsque je prenais le train du côté de Marignane / Marseille, je sais que le passage d’un long tunnel durait 56 secondes en temps normal, et systématiquement je chronométrais le passage autant vous dire que j’avais les mêmes symptômes dès que mon chronomètre passait la minute et que la lumière du jour n’était toujours pas là .
Ensuite j’ai un vertige abominable, quelques mètres et je suis mal à l’aise, même une photo peut me mettre mal à l’aise, donc la place à côté du hublot ce n’est pas pour moi, impossible de regarder dehors.
Pour finir, je crois que ce qui me fait le plus peur en avion ce sont les turbulences, ça j’en ai très, très, très peur (la panique intérieure) et comme je ne peux pas les prévoir et bien j’ai peur tout le temps (mais vraiment très peur, c’est indescriptible !).
Je ne parle pas des trous d’air mémorables car cela ne m’est je pense jamais arrivé, enfin pas comme j’ai pu lire, dans ce cas-là je crois que c’est la crise cardiaque direct.
Pour autant, les phases les plus critiques, le décollage et l’atterrissage ne me dérangent pas, au contraire même.
Du coup voilà , pour le moment j’ai décidé de ne plus monter dans un avion, cette peur me rend malade car je suis un grand voyageur (j’ai beaucoup voyagé mais sur la mer) mais je ne peux pas faire autrement, c’est tout simplement devenu un seuil infranchissable pour moi.
Ça n’aidera certainement personne de me lire mais je tenais à partager cette peur panique à la fois incontrôlable et infondée.
Merci et au plaisir de vous lire.
|