WWW.CRASH-AERIEN.AERO
http://www.crash-aerien.news/forum/

Accident d'un Airbus A340 d'Air France à Toronto
http://www.crash-aerien.news/forum/accident-d-un-airbus-a340-d-air-france-a-toronto-t19.html
Page 1 sur 2

Auteur:  Radar [ Mer 24 Aoû 2005 07:49 ]
Sujet du message:  Accident d'un Airbus A340 d'Air France à Toronto

TORONTO - 2 Août - Un Airbus d'Air France a pris feu après avoir quitté la piste lors de son atterrissage mardi à Toronto, au Canada. Aucun mort n'est à déplorer \"en l'état actuel des informations\", a indiqué un responsable de la compagnie aérienne française.

Selon un responsable canadien, quatorze personnes ont été blessées. Le vol AF 358 assurait la liaison Paris-Toronto. L'appareil - un Airbus A 340 - transportait 297 passagers et 12 membres d'équipage, selon le chef d'escale d'Air France à Toronto. Selon des passagers cités par l'AFP, l'avion aurait été touché par la foudre durant son atterrissage.

Google Search

Auteur:  F-YDNE [ Jeu 15 Sep 2005 22:08 ]
Sujet du message: 

Douze longues secondes se sont écoulées entre le toucher des roues du train principal et la mise en oeuvre de l'inversion de poussée – les «reverses» – par l'équipage lors de l'atterrissage de l'Airbus A 340 d'Air France à Toronto le 2 août dernier. L'avion avait pris feu après être sorti de la piste mais tous les passagers avaient pu être évacués. Ces douze secondes, délai que les spécialistes jugent excessif, apparaissent dans une des boîtes noires analysées par les enquêteurs canadiens avec le concours du BEA français et d'Airbus. Au début, seuls les freins sur les roues, moins efficaces sur une piste détrempée – comme c'était le cas avec les trombes d'eau qui s'abattaient ce jour-là sur la métropole canadienne – ont été actionnés. A la vitesse de 120 noeuds (220 km/h), pas moins de 700 mètres ont été parcourus sans le freinage maximal.

Que s'est-il passé dans le cockpit ? Il est vraisemblable que le copilote, aux commandes pour cet atterrissage, et le commandant de bord, alors chargé des liaisons radio et de la gestion des systèmes, aient eu un désaccord. La publication des enregistrements du CVR (Cockpit Voice Recorder), prévue le 4 octobre, montrera si cela a bien été le cas.

Par météo normale, sur une piste de 3 000 m, ces douze secondes seraient restées sans conséquence. Il est même demandé la nuit sur certains aéroports, comme Roissy, de ne pas utiliser les «reverses» pour ménager le sommeil des riverains. Mais à Toronto ce jour-là, l'équipage avait accepté de prendre la piste «courte» 24L de 2 743 m au lieu de la 24R de 3 353 m. Cela arrangeait le contrôle aérien de l'aéroport soucieux d'écouler un maximum de trafic. Et cela correspondait aussi aux procédures d'Air France qui préconise les pistes équipées d'ILS (Instrument Landing System) – un dispositif d'atterrissage précis aux instruments. Or l'ILS de la piste 24R venait d'être détruit par la foudre, il ne restait donc que la piste courte.

Autre élément aggravant, les conditions communiquées par la tour de contrôle donnaient du vent de trois quarts modéré (11 noeuds) alors que la boîte noire de l'Airbus indique 23 noeuds de travers au toucher des roues. Les aiguilleurs du ciel savaient-ils leurs indications erronées ? Car l'anémomètre et le détecteur de cisaillements de vent de Toronto avaient, eux aussi, été foudroyés.

Dans un télex récent rédigé par le responsable de la sécurité des vols d'Airbus Industries et adressé à ses clients, Airbus ne donne aujourd'hui aucune nouvelle consigne d'utilisation de l'A 340. Preuve que pour le constructeur, l'appareil est hors de cause.

De son côté, l'évacuation n'a duré que 75 secondes alors que la norme est de 90. Une performance remarquable de l'équipage qui a été récemment invité à déjeuner par Jean-Cyril Spinetta, PDG d'Air France. Parmi les toboggans activés par l'équipage, un seul n'a pas fonctionné. D'autres n'ont pas été déclenchés du tout car le personnel de bord a vu que l'avion était incliné sur le côté. Gonflés à l'horizontale, ces dispositifs de secours auraient rendu la sortie de l'avion plus difficile. En revanche, les batteries de secours n'ont pas marché et l'équipage a dû utiliser les porte-voix à piles pour guider les passagers.

Blessé par la rupture de son siège (pourtant prévu pour résister à des chocs plus violents), le commandant de bord, précipité sur le pare-brise, souffre de lésions aux vertèbres et, à trois ans de la retraite, ne revolera probablement plus. Le copilote, lui, devrait reprendre à la fin du mois après un contrôle de routine en simulateur. Sa conduite a été particulièrement exemplaire : ancien steward, il a fait le tour de l'avion pour s'assurer que tous les passagers avaient bien été évacués avant de le quitter lui-même.

Auteur:  Bodega [ Jeu 15 Sep 2005 22:15 ]
Sujet du message:  Re:

F-YDNE a écrit:
Parmi les toboggans activés par l'équipage, un seul n'a pas fonctionné. D'autres n'ont pas été déclenchés du tout car le personnel de bord a vu que l'avion était incliné sur le côté. Gonflés à l'horizontale, ces dispositifs de secours auraient rendu la sortie de l'avion plus difficile.


Le trop "fameux" congolo-grec Stavros Papaioannou aurait alors raconté une connerie de plus !! Si quatre toboggans n'ont pas fonctionné c'est parce que trois d'entre eux n'ont pas été actionné..

Auteur:  Monsieur Greg [ Jeu 17 Nov 2005 23:05 ]
Sujet du message: 

Accident de Toronto: aucun problème relevé sur l'appareil

L'enquête menée par le Bureau de la sécurité des transports du Canada sur la sortie de piste d'un Airbus A340 d'Air France le 2 août dernier à Toronto, ne révèle jusqu'ici aucun problème technique majeur lors de l'approche de l'appareil et de l'atterrissage.

Ainsi, aucune anomalie importante des systèmes de bord n'a été relevée, alors que les données de l'enregistreur numérique de vol n'ont pas révélé de défaillance ou problème des systèmes. Au terme de l'examen des débris, aucun problème n'a été détecté dans les commandes de vol, sur les \"spoilers\" (destructeurs de portance utilisés pour le freinage aérodynamique de l'avion), les pneus, les freins ou les inverseurs de poussée.

En revanche, le Bureau de la sécurité des transports du Canada a réaffirmé que l'appareil avait atterri trop loin sur la piste. Il a touché terre 1.200m après le début de la piste d'atterrissage, longue de 2.700m, soit beaucoup trop loin pour que le pilote puisse éviter un accident rendu inévitable par la pluie qui rendait ce jour-là le sol glissant.

Le 2 août, l'Airbus A340-313 de la compagnie Air France en provenance de Paris est sorti en bout de piste à l'aéroport international Lester-B.-Pearson avec, à son bord, 12 membres d'équipage et 297 passagers.

Après un vol sans incident vers Toronto, l'appareil s'est posé et a pris feu au bout de la piste, sous un violent orage, peu après que l'équipage eut demandé et reçu deux fois des guidages radar du contrôle de la circulation aérienne afin d'éviter des orages.

Deux membres d'équipage et neuf passagers ont subi des blessures graves pendant l'évacuation.

Mercredi, dans un communiqué, le Bureau de la sécurité dans les transports signale qu'un travail considérable d'enquête et d'analyse reste à effectuer dans ce dossier. L'équipe d'enquête analysera cet accident et d'autres événements survenus précédemment et présentant des caractéristiques similaires. C'est à ce stade qu'elle devrait examiner les facteurs humains, mécaniques et environnementaux afin de déterminer s'ils ont contribué à l'accident.

Auteur:  Daniel [ Jeu 16 Fév 2006 12:09 ]
Sujet du message:  Un civil était dans la cabine de l'avion

Presse Canadienne - Il semble qu'un civil était dans la cabine de pilotage du Airbus A-340 qui s'est écrasé à Toronto l'été dernier.

Selon des documents obtenus par le National Post, ce civil aurait passé tout le vol dans la cabine, ce qui contrevient aux règles canadiennes sur la sécurité aérienne. Ces règles avaient été resserrées après les attentats du 11 septembre 2001. Le ministère canadien des Transports avait d'ailleurs expédié une lettre à Air France pour l'en informer.

La présence de ce civil dans la cabine n'est toutefois pas en cause dans l'accident.

Les documents obtenu par le «Post» révèlent également que les pompiers de l'aéroport Lester-B.-Pearson n'avaient pas à leur disposition les plans du A-340 ni ceux de plusieurs autres types d'avions qui atterrissent chaque jour à Toronto.

De plus, parmi les autres irrégularités constatées, une porte s'est ouverte avant que l'appareil ne soit complètement immobilisé, le siège du commandant de bord s'est détaché lors de l'impact, et certaines des bombonnes d'oxygène des passagers ont explosé lors de l'incendie qui a suivi l'atterrissage raté.

Plusieurs ont crié au miracle quand il avait été annoncé qu'aucun des 309 passagers et membres d'équipage n'était mort dans l'accident.

Auteur:  =FR=Eagle [ Lun 13 Mar 2006 19:15 ]
Sujet du message:  Re: Un civil était dans la cabine de l'avion

Daniel a écrit:
Presse Canadienne - Certaines des bombonnes d'oxygène des passagers ont explosé lors de l'incendie qui a suivi l'atterrissage raté.


:shock: Boujour :)

La presse dit vraiment n'importe quoi :evil: les bouteilles O2 on une soupape de sécurité donc si elle chauffe trop, l'oxygène va se vider et non exploser, on pire cela va faire une grosse flamme si il y a le feu :evil:

Auteur:  flyrelax [ Mar 14 Mar 2006 19:16 ]
Sujet du message:  Info canadienne sur l'oxygene PN/pax

l'info ne vient pas de la presse mais du Bureau Canadien des Transports, TSB ou Aviation Canada pour les francophones, organisme réputé pour le sérieux de ses rapports (voir le travail de titan sur SR111)

http://www.tsb.gc.ca/fr/

divers accidents ont démontré le danger des réserves O2 en cas de crash.

sans remonter au DC10 de Sioux City, plusieurs cas de destruction d'avion, y compris Cargo, par les réserves sont connus.

Ce fut un élément également dans la destruction du Tristar de SV qui avait atterri INTACT à Ryadh et dont personne n'est sorti vivant...

Auteur:  Monsieur Greg [ Jeu 02 Aoû 2007 18:21 ]
Sujet du message: 

Deux ans maintenant que ce crash a eu lieu et toujours pas de rapport officiel de la part des autorités françaises..

Quand les gens disent qu'il faut attendre la fin de l'enquête, c'est une manière de dire qu'il faut attendre que l'affaire soit enterrée ??

Auteur:  SiTiS [ Ven 03 Aoû 2007 01:29 ]
Sujet du message: 

Monsieur Greg a écrit:
Deux ans maintenant que ce crash a eu lieu et toujours pas de rapport officiel de la part des autorités françaises..

Quand les gens disent qu'il faut attendre la fin de l'enquête, c'est une manière de dire qu'il faut attendre que l'affaire soit enterrée ??


A moins que le délai soit proportionnel au budget aloué au BEA...

Auteur:  conrad [ Mar 04 Déc 2007 23:42 ]
Sujet du message: 

SiTiS a écrit:
Monsieur Greg a écrit:
Deux ans maintenant que ce crash a eu lieu et toujours pas de rapport officiel de la part des autorités françaises..
Quand les gens disent qu'il faut attendre la fin de l'enquête, c'est une manière de dire qu'il faut attendre que l'affaire soit enterrée ??


A moins que le délai soit proportionnel au budget aloué au BEA...

Tout vient à point à qui sait attendre !!
L'A340 accidenté à Toronto est arrivé trop haut et trop vite
[2007-12-04 23:15]

TORONTO (Reuters) - L'Airbus A340 d'Air France qui a fait une sortie de piste en août 2005 sur l'aéroport international de Toronto s'était présenté trop haut et trop vite pour pouvoir freiner à temps en raison d'une piste rendue glissante par la pluie, selon le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada.
Celui-ci a annoncé mardi dans un communiqué qu'il publierait son rapport d'enquête définitif le 12 décembre.
Le communiqué laisse clairement entendre que le mauvais temps a joué un rôle dans l'accident.
L'appareil s'est approché de Toronto dans un orage violent avec des vents changeants et une visibilité limitée, précise-t-il.
Il s'est présenté trop haut et trop vite et ne s'est posé que presque à la moitié de la piste de 9.000 pieds - piste mouillée et glissante, ce qui, combiné à des vents de travers, a fait que l'appareil n'a pas eu assez de distance pour s'arrêter à temps, ajoute le communiqué.
L'Airbus, qui arrivait de Paris avec 297 passagers et 12 membres d'équipage, avait fini sa course hors de la piste et avait pris feu. Les passagers avaient pu être évacués à temps. Il y avait eu une quarantaine de blessés.

Auteur:  SiTiS [ Mer 05 Déc 2007 07:14 ]
Sujet du message: 

Selon AFP : le rapport final sera rendu public le 12 décembre prochain.

Auteur:  Jovial [ Mar 11 Déc 2007 17:20 ]
Sujet du message: 

Bonjour,

c'est mon premier message sur ce site et j'ai surtout une question toute bête à poser à propos de cet accident de Toronto. L'A340-300 est tout de même un des plus gros avions commerciaux et je comprends pas pourquoi on le fait atterir (au moins ce jour là) sur la plus courte piste de l'aeroport de Toronto ?

Voilà si quelqu'un peut m'éclairer sur le sujet en m'indiquant juste si c'est normal...

Auteur:  AL1 [ Mar 11 Déc 2007 17:35 ]
Sujet du message: 

Jovial a écrit:
...L'A340-300 est tout de même un des plus gros avions commerciaux et je comprends pas pourquoi on le fait atterrir...sur la plus courte piste de l'aéroport de Toronto ?...


Bonjour Jovial ! Bienvenue sur Crash-Aérien !

Dis-toi que l'A340, comme tous les autres avions, a besoin d'une longueur de piste plus ou moins grande pour atterrir (ou décoller) qui est fonction de sa masse au moment de l'atterrissage (ou du décollage) et des conditions météorologiques... Et que l'équipage d'Air France n'aurait pas atterri sur "la piste la plus courte de l'aéroport de Toronto" s'il n'avait pas acquis à l'avance les paramètres lui assurant qu'il pouvait le faire... La LDA (landing distance available, soit la longueur de piste disponible à l'atterrissage) sur cette piste de Toronto était visiblement suffisante pour poser l'A340 ce jour-là... Il y a eu un concours de circonstances qui a fait que l'avion n'a pas touché la piste à l'endroit prévu. Posé trop long il n'a pas pu s'arrêter en bout de piste... Le rapport d'enquête à paraître demain devrait nous donner toutes les explications et autres réponses à ta question. :wink:

Auteur:  Jovial [ Mar 11 Déc 2007 17:45 ]
Sujet du message: 

AL1 a écrit:
Jovial a écrit:
...L'A340-300 est tout de même un des plus gros avions commerciaux et je comprends pas pourquoi on le fait atterrir...sur la plus courte piste de l'aéroport de Toronto ?...


[...] l'équipage d'Air France n'aurait pas atterri sur "la piste la plus courte de l'aéroport de Toronto" s'il n'avait pas acquis à l'avance les paramètres lui assurant qu'il pouvait le faire... [...]


Oui j'imagine bien que ça passait mais je me suis fait pas mal de réflexions. Il y a 5 pistes à Toronto et c'est la plus courte qui a été choisi et je pense (hypothèse) qu'il y avait ce jour là plus d'avion avec une LDA plus courte que celle de l'avion accidenté que d'avion avec une LDA plus longue. Est ce que le controle aerien fait une hierarchie approximative des LDA des avions avant de les dispatcher sur les différentes pistes ?
Ceci n'explique pas l'accident car il est évident que 1200 m après le seuil de piste c'est beaucoup mais bon si il avait atteri sur une piste un peu plus longue, ça aurait pu passer...

Auteur:  AL1 [ Mar 11 Déc 2007 18:04 ]
Sujet du message: 

Jovial, tu fais une confusion entre la LDA qui est unique sur la piste en service, c'est la longueur de piste maximale disponible pour l'atterrissage quelque soit l'avion qui atterrit dessus, la LDA est la même pour un Boeing 747 et un Cessna 172... Il ne faut pas la confondre avec la distance nécessaire (= longueur de piste utilisée) à l'atterrissage pour un avion qui est fonction de la masse de l'aéronef lors de l'atterrissage et des conditions météorologiques (et d'infrastructures) : vent, précipitations, température, piste sèche ou mouillée...

Page 1 sur 2 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
https://www.phpbb.com/