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Catastrophe Caravelle Ajaccio-Nice - L'autre 11 Septembre
http://www.crash-aerien.news/forum/catastrophe-caravelle-ajaccio-nice-l-autre-11-septembre-t3156.html
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Auteur:  julien [ Dim 04 Fév 2007 15:57 ]
Sujet du message:  Catastrophe Caravelle Ajaccio-Nice - L'autre 11 Septembre

Nous recherchons des témoins ayant eu connaissance d'informations concernant le crash de la caravelle AJACCIO-NICE le 11 septembre 1968.


Si vous savez quelque chose sur le sujet, vous pouvez me contacter.

Auteur:  ZTB [ Dim 04 Fév 2007 16:42 ]
Sujet du message: 

je n'étais pas né, j'ai juste trouvé ca :
http://www.crash-aerien.com/www/databas ... p?id=10380

à croire que le 11 Septembre n'est pas le jour préféré des pilotes :?

Auteur:  Alain [ Dim 04 Fév 2007 16:43 ]
Sujet du message: 

Il y a eu ça aussi il y a quelques temps

http://www.crash-aerien.com/forum/la-catastrophe-de-la-caravelle-nice-ajaccio-vt2274.html

Auteur:  jojo [ Lun 01 Sep 2008 01:10 ]
Sujet du message: 

bonjour,

Je ne suis pas temoin direct,et j'arrive un peu tard dans ce forum,mais un des membres de ma famille faisait parti du personnel navigant.


J'affirme que les familles ont ete payes pour ne pas parler et pour ne pas demander d'explications.


Ce n'est pas un secret.

Auteur:  MACS [ Lun 01 Sep 2008 08:27 ]
Sujet du message: 

Le rapport final du BEA sur l'accident du F-BOHB :

http://www.bea-fr.org/docspa/1968/f-hb6 ... 680911.pdf

Auteur:  ajaxio2001 [ Mer 10 Sep 2008 17:43 ]
Sujet du message:  CARAVELLE AJACCIO NICE

Demain il y aura 40 ans que le drame s'est produit.

Les sauveteurs ont retrouvé très rapidement les corps de certaines victimes, savez vous combien et si elles ont été identifiées ?

Je pense que depuis 40 ans les techniques d'analyse ont beaucoup évolué et qu'il serait peut être possible d'exhumer les corps pour rechercher des traces infimes d'explosif.

Même idée concernant les débris de l'appareil, mais je pense qu'ils ont été détruits.

Auteur:  narcan [ Mer 10 Sep 2008 18:56 ]
Sujet du message: 

Je crois qu'il faudra attendre encore 10 ou 20 ans pour que les documents \"Secret Défense\" soient déclassifiés (je ne connais pas le délai..quelqu'un le sait??).

Rappelez-vous, on était en 68... j'avais 13 ans mais je m'en souviens:
- les pavés de Paris
- le raz de marée gaulliste après le voyage à Baden
- l'assassinat de Bob Kennedy (j'y pense maintenant chaque fois que je vois Obama et je me dis que...)
- les chars à Prague...etc

Ambiance...ambiance...et Debré à la Défense...
La parole du Général qui valait parole d'évangile...
Et une chape de plomb qui était retombée sur la France...

Alors, je suis persuadé que le BEA a dit ce qu'on lui a dit de dire...
Bien sûr, ce n'est qu'une intime conviction...qui en vaut bien d'autres..

Pour mémoire, un court extrait de l'historique des missiles mer-air Masurca dans Wiki:
\"Les premiers essais son entrepris depuis l'île du Levant, (..). 50 tirs seront ainsi réalisés au cours de cette période qui s'achèvera en 1968...\"

Auteur:  Commandant L. Dacier [ Mer 10 Sep 2008 23:07 ]
Sujet du message: 

Aujourd'hui, cela fait malheureusement 40 ans que ce crash a eu lieu. Voici un petit résumé de corsematin.com, que j'ai trouvé assez bien de la part des journalistes, pour une fois qu'ils n'en rajoutent pas...

---

Quarante ans plus tard, la cause du crash demeure aussi mystérieuse

Au quarantième anniversaire - commémoré à partir d'aujourd'hui - du crash de la Caravelle assurant la liaison Ajaccio-Nice, la cause de l'accident n'est toujours pas élucidée. L'avion transportant 89 passagers et 6 membres d'équipage - tous décédés dans la tragédie - s'était abîmé en mer, au large du Cap d'Antibes. À la suite, selon les autorités, d'un incendie qui s'était déclaré en cabine.

Dans quelles circonstances ? La commission d'enquête n'a pu les préciser, les boîtes noires étant trop endommagées pour livrer leurs secrets. Ce flou a renforcé les suspicions nées dès le début des investigations et évoquant un tir par erreur de missile non armé.

Démentie à plusieurs reprises par les autorités militaires, cette thèse continue cependant d'être avancée par des familles de victimes. Avec une obstination confinant à l'obsession ou avec raison ? Ce 11 septembre 1968 - une date définitivement sombre 33 ans plus tard avec l'attentat contre le World Trade Center - la météo est bonne sur la Côte d'Azur. En dépit d'un ciel nuageux, note un rapport des pompiers niçois, la visibilité est bonne, le vent nul et la mer très calme. La Caravelle F.BOHB effectue une rotation Marseille-Ajaccio-Nice. De la quasi-routine pour ce fleuron de l'industrie aéronautique française.

« On a le feu à bord »

À 10 h 05, l'appareil décolle de Corse. Mais dès 10 h 30, le commandant signale des « ennuis » et sollicite une « approche directe » sur Nice en expliquant laconiquement : « On a le feu ». 10 h 31, l'angoisse monte d'un cran : « Nous avons le feu à bord, demandons atterrissage d'urgence ». 10 h 32 « Nous sommes en vue du sol en bonne visibilité ». Puis l'ultime message 26 secondes plus tard avant un silence définitif : « On va se crasher si ça continue ».

La Caravelle disparaît des écrans radars, elle a explosé au contact de l'eau.

Parmi les victimes figurent un savant atomiste polonais et un compagnon d'armes du général De Gaulle. Quinze corps, la plupart mutilés, sont repêchés. De la Caravelle tombée dans une zone de grande profondeur, sont récupérés huit tonnes de débris, soit à peine 15 % de l'ensemble.

Un missile tiré par erreur ?

Des témoins affirment avoir vu « une boule de feu suivie d'une traînée de fumée plonger dans la mer ». L'oeuvre d'un engin militaire tiré à l'occasion de manoeuvres et ayant malencontreusement atteint la Caravelle ? « Je puis assurer qu'un missile français n'a pu être à l'origine de cette catastrophe », écrit dès 1969 Michel Debré, alors ministre de la Défense. Sans tuer dans l'oeuf une rumeur qui continue à prospérer. Afin de prouver « la bonne foi de l'État », Michèle Alliot-Marie lève en 2006 le secret défense.

Pas de nouvelle enquête judiciaire

Fin des doutes ? Pas vraiment. Car des familles de victimes saisissent la justice sur la base de témoignages inédits. Leur plainte pour « homicides involontaires » contre le ministère de la Défense est cependant classée sans suite, l'an dernier par le procureur de Nice, Éric de Montgolfier. Pour une incontournable question de forme, une prescription des faits acquise dès 1976, ce que confirme ultérieurement le parquet général d'Aix-en-Provence. De nouvelle enquête judiciaire, il n'y aura donc pas. Saura-t-on un jour ce qui s'est précisément passé sur le vol 1611 au large du Cap d'Antibes ?

Jean-paul Fronzes

http://www.corsematin.com/ra/corse/146097/quarante-ans-plus-tard-la-cause-du-crash-demeure-aussi-mysterieuse

Auteur:  narcan [ Jeu 11 Sep 2008 07:44 ]
Sujet du message: 

En 1968 on ne pouvait pas aller à 1000 mètres de profondeur..
Depuis lors \"on a marché sur le Titanic\"..
Alors, si l'Etat Français veut définitivement prouver sa bonne foi, une campagne d'exploration de l'épave serait la bienvenue..

Auteur:  ductedfan [ Jeu 11 Sep 2008 08:11 ]
Sujet du message: 

Narcan, il faudrait tout de même lire le rapport du BEA, qui indique longuement, comment ils sont allés à 2000 mètres de fond en 1968.

Comment ils relatent leur difficultés à se positionner avec des \"amers\" peu visibles (le GPS n'existait pas), comment ils en on bavé avec le Mistral et ses violents coups de tabac.

Et comment ils ont réussis à remonter 15 % de l'appareil.

Non Narcan, tout en respectant tes opinions, là, tu es un peu leger sur ce coup. :hand:

Macs à eu la délicatesse de te sortir le lien vers le rapport, lis le.

Auteur:  Diver [ Jeu 11 Sep 2008 08:17 ]
Sujet du message: 

Oui, et ça coûterait quoi cette plaisanterie? Il faudrait avoir vraiment des preuves autrement plus solides que des témoins qui \"auraient vu\" un truc qui \"pourrait\" ressembler à un missile...
Et le commandant, il n'aurait pas signalé le fait d'etre touché par un missile? Ca doit tout de même causer un impact important et l'inquieter davantage qu'un départ de feu en cabine, non?

Auteur:  fouine [ Jeu 11 Sep 2008 08:27 ]
Sujet du message: 

La fiche complète du Masurca sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Masurca

La charge explosive, ou la simple masse du missile en cas de défaut d'allumage de la charge, ne laissait aucune chance à l'avion, quel qu'il soit, qui était touché par un tir. Aucune chance non plus de laisser le temps à plusieurs transmissions radios

Auteur:  ajaxio2001 [ Jeu 11 Sep 2008 09:14 ]
Sujet du message:  ajaccio nice

En cas de tir de missile, ce qui est testé c'est la capacité à atteindre la cible, donc il n'y a pas forcément de charge active à bord.
Dans ce cas, et en fonction de la zone atteinte, l'avion n'explose pas mais peut se trouver suffisamment endommagé pour ne plus être gouvernable.

Mais le rapport du BEA envisage l'incendie du chauffe eau situé dans les toilettes, incident s'étant déjà produit auparavant sur un autre appareil au sol, avec l'effet aggravant d'une cloison en bois !

Quant à la présence de cartouches explosées dans ces toilettes, personne n'a d'explication, ce qui est quand même assez étrange.

Auteur:  ductedfan [ Jeu 11 Sep 2008 09:20 ]
Sujet du message: 

Moi je pense comme Diver. Je m'interroge sur l'impact d'un missile ayant une charge explosive de 100 kgs, et le reste, lancé à mach 3 +, comment d'après les transcriptions radios (irréfutables) le commandant n'ait pas pu dire plus que l'on à des ennuis et le feu à bord..?

Ça doit sonner la cellule, non ?

D'autres part, il est mentionné sur le rapport, que vous n'arrivez décidément pas à lire, qu'une Caravelle à été détruite au sol par un incendie peu de temps auparavant,.

Cette incendie provenait de l'arrière.

Auteur:  MACS [ Lun 15 Sep 2008 21:39 ]
Sujet du message: 

\" Secret d'Etat \", tel est le titre d'un livre sur cette affaire
qui vient d'être publié :

http://info.club-corsica.com/soc_108_006.html

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