Il est autour de 19 heures quand un bruit assourdissant se fait retentir dans les environs de Igné, dans les Plateaux, située à peu plus de 45 kilomètres au nord de Brazzaville, sur la route nationale 2. Les populations s’interrogent des environs. Du côté de la tour de contrôle de Maya Maya, on signale la disparition d’un avion cargo d’immatriculation étrangère dans l’espace aérien congolais.
Tout de suite, les aiguilleurs de l’Agence de la sécurité de la navigation aérienne (Asecna) se mobilisent. Les service de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) se mettent en branle.
A 20 heures, le ministre des transports et de l’aviation civile, M. André Okombi Salissa est saisi de l’accident. L’avion est identifié. Il s’agit d’un aéronef de la compagnie Air Kassai de la R.D. Congo qui s’est écrasé en territoire congolais pour des raisons qui restent encore à déterminer.
Une enquête est donc ouverte. Ces investigations seront conduites par une équipe mixte constituée des spécialistes des deux Congo, selon les dispositions internationales a souligné André Okombi Salissa, sur les ondes de Télé Congo, pendant le journal de 15 heures.
L’appareil reliait Bouéndé, localité de la province d’Equateur en R.D. Congo à la ville de Kinshasa. Il contenait à son bord en plus de quatre membres d’équipage, tous de nationalité ukrainienne, treize passagers, dont une femme et des vivres.
Au regard de l’ampleur du choc, le cargo a dû prendre feu et s’est explosé. Puisque l’herbe tout au tour des restes de l’appareil a brûlé sur un rayon de plus de 200mètres et les corps des personnes à bord sont mutilés et déchiquetés.
La boîte noire de l’avion et celle des enregistrements du vol ne sont pas encore retrouvées.
La police et d’autres services de l’Asecna et de l’Anac ont été déployés sur place afin de sécuriser les lieux du crash.
Il s’agit du quatrième accident d’un avion d’une compagnie de la RDC depuis le 5 septembre
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