Plein Badin a écrit:
Plus que du pétrole brûlé (qui lui faisait défaut), plutôt des freins et des pneus chauffés par un atterrissage peut-être rendu rapide par une approche assez directe et avec les traînées sorties tardivement ?
Pour le coup en situation potentiellement ‘low fuel’ sur un liner pas sur que je déciderai de sortir les traînées le plus tardivement possible... (j’aurai pas spécialement envie de remettre les gaz et de réduire d'avantage le fuel à cause d’une approche non stabilisée).... Généralement sur un liner (en tout cas sur les 2 petits sur lesquels j’ai quelques connaissances), je dirai qu’il y a deux configurations normales pour atterrir, et que pour chacun d’entre elles la vitesse est calculée en fonction de la masse à l’instant donnée à l’aterrissage. Après un tel vol et qui plus est en situation low fuel, l’avion devait globalement être assez léger avec une vitesse d’approche assez basse si dans la configuration normale. Je ne vois pas Réellement pourquoi ils auraient choisi une configuration ‘intermediaire’ non normale sur laquelle on est normalement dirigée par une check-list (one engine in operative landing, hydraulic failure, ....). Donc la vitesse rapide en finale je ne pense pas.
Par contre pour l’aspect fumé, certaines compagnies peuvent demander à leurs équipages d’utiliser auto brake max dès qu’il y a une situation ‘d’urgence’ et de temps en temps même si sur une longue piste ça n’a pas d’intérêt dans cette situation, on appliquera bêtement pour que si il arrive quoi que ce soit au moins on a appliqué la procédure compagnie. Et dans ce cas là ça freine fort et les freins peuvent monter en température et fumer un peu.