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Quelle ne fut pas la surprise d'une famille dauxéenne en découvrant dans son jardin un morceau d'avion tombé du ciel mardi 19 novembre, près de Toulouse. La pièce d'un mètre sur cinquante centimètres portant la marque d'Airbus, fleuron de l'aéronautique, a été récupérée par les gendarmes et une enquête est en cours pour comprendre comment un tel accident a pu se produire.
Si les Gaulois sont connus pour leur crainte de voir le ciel leur tomber sur la tête, c'est un morceau d'avion qui créé aujourd'hui l'inquiétude à Daux, au nord de Toulouse. Littéralement tombé du ciel il y a tout juste une semaine, une pièce d'avion a été retrouvée dans le jardin d'un pavillon de la commune de 2300 habitants, situé chemin Saint-Roch. Par chance personne n'a été blessé puisque la famille, absente au moment de la chute, n'a fait cette découverte insolite qu'à son retour. Contacté par La Dépêche du Midi, Airbus a confirmé que la pièce retrouvée appartient bien à l'un de ses appareils. "Une enquête interne est en cours pour comprendre les raisons de cet incident", a assuré le constructeur.
"Vers 19h j'ai reçu un appel d'un administré qui m'a dit qu'il avait trouvé chez lui un morceau d'avion, imaginez la surprise!", raconte le maire de Daux, Patrice Lagorce, qui s'est rendu sur les lieux de l'accident dans l'heure. "Il y avait effectivement une pièce d'1mètre sur 50 centimètres dans le jardin. Je leur ai alors dit d'appeler la gendarmerie et à 22h ils étaient là pour faire les premières constatations", témoigne l'édile.
Inquiet pour ses administrés, Patrice Lagorce a immédiatement mené sa propre enquête en consultant Flightradar24, site web d'informations en temps réel sur le vol d'avions commerciaux ou privés. "Je me suis rendu compte que les seuls vols à avoir survolé le quartier étaient des vols d'essai, donc le lendemain j'ai envoyé une lettre à Airbus pour leur signaler l'accident et demander des explications. Ils m'ont indiqué que la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) avait ouvert une enquête", assure l'édile. "En 35 ans à Daux cela n'était jamais arrivé, et je souhaite que cela ne se reproduise jamais car par chance il n'y a pas eu de blessés mais si ça s'était passé le week-end il aurait pu y en avoir".
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