Glagny
a écrit:
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Ben non, même si c'est effectivement mentionné, il est en clair, le voici :
Citation:
Ce que l'on sait du crash d'un avion à Saint-Laurent dans la Creuse
Après le crash d'un avion biplace qui a causé la mort d'un homme d'une vingtaine d'années et gravement blessé un autre de 20 ans, jeudi 26 mai en fin d'après-midi, voici les dernières informations dont La Montagne dispose.
Un jeune homme d'une vingtaine d'années est décédé et un autre de 20 ans est toujours entre la vie et la mort après le crash de l'avion biplace dans lequel ils se trouvaient, jeudi 26 mai en fin d'après-midi, dans un champ à côté de l'aérodrome de Saint-Laurent, en Creuse.
Les victimes
Le jeune homme décédé est élève officier pilote de chasse à Cognac en Charente.
« Je connais son père. La famille n'est pas adhérente à l'aéroclub, mais ce sont des piliers de la plateforme, ils viennent régulièrement. »
ALAIN CLÉDIÈRE, MAIRE DE SAINT-LAURENT (à propos du jeune homme décédé)
Le jeune de 20 ans grièvement blessé est un Creusois, lui aussi familier de l'aéroclub. Il est actuellement pris en charge au CHU de Limoges. À l'heure où ces lignes sont écrites, le jeune homme serait toujours entre la vie et la mort.
Les circonstances
Jeudi après-midi, les conditions météo étaient bonnes et il y avait « une grosse activité planeur » à l'aérodrome de Saint-Laurent, fait savoir Alain Clédière. Mais c'est bien un avion biplace, donc motorisé, dans lequel se trouvaient les deux jeunes hommes au moment de l'accident. Il aurait été auto-construit par la famille de l'une des deux victimes. Vers 17 h 15, l'engin a décollé de la piste de l'aérodrome dans le sens nord-est – sud-ouest. La suite est racontée par Jean-Louis Giry, témoin d'une partie des événements et patron de Giry Aéro Services, un atelier de mécanique pour avion installé à côté de l'aérodrome. « Je ne l'ai pas vu décoller, mais je l'ai vu passer au-dessus, assure celui qui possède un hangar juste à côté de la piste de l'aérodrome de Saint-Laurent. Il a attaqué un virage puis est passé à la verticale comme pour effectuer un atterrissage ou un passage bas. » Jean-Louis Giry n'a pas vu davantage mais il décrit une scène à laquelle auraient assisté deux autres témoins. Dans sa prise de virage à gauche, l'avion aurait perdu une aile en plein vol, mais cette version est sujette à vérification. « L'avion a piqué au sol et s'est totalement désintégré », rapporte encore le patron de Giry Aéro Services, encore tremblant à l'évocation de cet accident.
Jean-Louis Giry s'est alors précipité sur le lieu du crash, dans le champ qui fait face à la piste d'envol / atterrissage de l'autre côté de la route départementale 4. « Deux personnes arrivées un peu avant moi ont pris le pouls (des deux pilotes, N.D.L.R.). L'un est décédé sur le coup et l'autre était gravement amoché, mais en vie. On a essayé de le maintenir, jusqu'à l'arrivée des pompiers. »
L'enquête
Les circonstances de l'accident doivent maintenant être vérifiées et la cause, si possible, déterminée. C'est tout le travail mené conjointement par la gendarmerie des transports aériens (GTA) et le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), l'autorité chargée d'enquêter spécifiquement sur les accidents impliquant des aéronefs civils.