Daphné Desrosiers : « un investissement permanent, de la volonté, beaucoup de travail et de la chance » pour réaliser le rêve de voler.
24/01/2019.
Nous avons demandé à Daphné Desrosiers, écrivaine et pilote de ligne chez Transavia, de nous décrire son parcours hors normes et les obstacles qu’elle a dû surmonter pour vivre la carrière dont elle rêvait : être pilote.
Rien ne me prédestinait à une carrière aéronautique : un papa pilote de Rallye automobile, une vie ensoleillée à Cassis et des chevaux pour confidents. Pourtant, dès l’âge de six ans, je m’émerveille devant un poster de cockpit d’Airbus A300, dans le bureau du père de mon amie d’enfance, pilote de ligne chez Air Inter à l’époque. Sa profession me fait instantanément rêver et désormais, mon regard se tourne vers le ciel, à la recherche de la silhouette gracieuse de Concorde qui commençait tout juste ses vols.
J’ai eu la chance de voyager par la suite en UM (c’est à dire seule) et mes premiers vols en Caravelle me fascinaient, nourrissant ma jeune passion dévorante.
Si seulement je pouvais devenir un jour pilote ! Or cela semble tellement inaccessible ! Ma scolarité se déroule pourtant sans encombre, rythmée par des cours de mathématiques sur la plage. Je m’achemine par la suite vers des études scientifiques, m’éloignant peu à peu des avions. Toutefois un baptême en Wassmer 52 à l’aéroclub de Vinon-sur-Verdon fait ressurgir mon rêve profondément enfoui dans une routine d’étudiante. Cependant, avant de me lancer vers l’inconnu, je dois réussir la terrible visite médicale d’admission. Direction le CEMPN (Centre d’Expertise Médicale du Personnel Navigant) où m’attendent des médecins minutieux qui, après une quantité effroyable d’examens, délivrent le mot magique tant espéré : apte.......
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