Hier mon épouse a pris l'AF179, un Mexico Paris. A l'arrivée, outre le manque de personnel (apparemment pour cause de mauvais temps) qui a retardé le stationnement de l'avion (annoncé par le commandant de bord), à l'arrivée il leur a été annoncé qu'aucun bagage ne serait livré, car ils auraient été "oubliés" Est-ce que vous avez déjà entendu parler de problème de ce type N'y a t'il pas aussi un problème de sécurité dans ce cas là, avec une masse bien inférieure à ce qui était prévu? Et jusqu'a maintenant, les valises n'ont pas été localisées...

C'était le premier avril d'après votre histoire...

Bagages livrés hier soir vers 22h00 à l'hotel, aucune explication fournie...

Il semble en effet qu'a CDG ce ne soit pas la joie en ce moment.

des collègues ont mis plus d'une 1h pour faire enregistrer leur bagage à CDG (ils volaient en business).
à l'arrivée pas de bagages, ceux ci n'avaient pas suivi. idem pour le bagage en correspondance.

Ils sont arrivées 2 jours après

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«Travailler dur n'a jamais tué personne, mais pourquoi prendre le risque» Edgar Bergen

Il y a donc une épidémie autre que le covid dans les aéroports.
Une moitié des motos du grand prix d'Argentine sont arrivées avec 48h de retard,
alors qu'il y avait 10 jours pour les transporter après le GP du Quatar...

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Jeff
http://f6aoj.ao-journal.com/crbst_486.html

GP moto en Indonésie plutôt ...

Non Non argentine ,c’est bien ça . Mais pour un avion avec multiple soucis .

Je parlais du GP avant l'argentine ....

Je pense très probablement qu'il s'agit d'un problème de charge.
La particularité de Mexico c'est son altitude. Le terrain est situé à 7300 ft.
De fait les performances décollage de l'avion sont limitatives.
La piste 05R offre de meilleures performances que la 23L.
Il n'est pas impossible que l'équipage ait fait un calcul de perfos sur la 05R et que une fois le carburant coulé, un grain pas vraiment prévu ou un changement de vent ont fait que la piste 05R a été changée pour la 23L. Et là, la marge de manœuvre est quasi nulle car une fois qu'on a déchargé le fret, le seul levier sur lequel on peut jouer est le déchargement des bagages.
Sinon, il faut attendre que la configuration change et ça pourrait prendre des heures donc ce n'est pas une option.
Mais d'un point de vue passager, c'est pas agréable de ne pas avoir son bagage à l'arrivée.

Un problème de charge c'est une possibilité mais en principe on informe les passagers dès le départ.

Ce problème m'est arrivé une fois dans ma carrière ; en aout 2007 (je crois) je m'occupais d'un B737-500 de Sky Europe qui faisait un vol Orly Cracovie , le vol était prévu à moitié vide et le CDB avait choisi d'emporter du carburant pour faire l'aller-retour (ORY-KRK-ORY) le coût du petrol étant bien moins élevé à Orly .
Le vol est fermé et je fais le devis de masse , le 735 était proche de sa masse max au décollage (MTOW) et au moment de signer l'état-de-charge le portable du CDB sonne et il me dit : il y eu un vol Rome Cracovie annulé et les pax ont été réacheminés à Orly pour notre vol , did you know????... bigre !..personne n'est informé et on doit réouvrir le vol pour mettre une quarantaine de pax en plus dans un avion quasi à la masse max , donc une seule solution : "défueler" , mais le pétrolier n'avait ni le personnel ni la citerne dispo pour reprendre l'excédant de carburant avant plusieurs heures (je l'ai soupçonné de ne pas avoir envie le faire) , et donc pour alleger l'avion il a fallu décharger tous les bagages dont la masse correspondait à peu près à la surcharge .
Les pax ont été informés par le PNC , de toutes façons ils ne pouvaient pas ne pas voir ce qui se passait sous l'avion ; les bags ont été acheminés sur un autre vos Sky Europe le soir même...les bagagistes ont adoré

Oui mais à Mexico, seulement si on veut une émeute à bord !

C'est bien possible... Il faut tout de même préciser que cette opération prend un certain temps, et comme dit ci-dessus, mobilise du personnel et des moyens. Les avitailleurs rechignent en général a se lancer dans ces opérations chronophages. De plus, le carburant repris ne peut plus être utilisé avant de subir tout un tas d'opérations et de vérifications. Dans certains cas, il ne pourra même pas être remis à bord d'un avion. Et bien évidemment, cela représente un coût pour l'exploitant et le transporteur aérien. Tout çà pour dire que le débarquement des bagages recueille bien des suffrages, sauf ceux des passagers.

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Abusus non tollit usum.

Quand j’étais dans ce milieu, c’était la consigne du pétrolier et il n’y avait aucune dérogation.
On peut considérer que la Cie n’avait d’autres choix que de retirer les bagages. En plus, cette option est moins coûteuse.

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Je regrette le plan à 5%. L’argent ne vaut plus rien !

à Orly le "defueling" était une option qui n'était que très rarement utilisée mais néanmoins possible car parfois ll n'y a pas d'alternative , effectivement le carburant repris doit l'être dans une citerne particulière car ce carburant ne doit pas être réutilisé pour un autre avion et par ailleurs les pétroliers n'ont pas l' effectif supplémentaire pour traiter ce type d'operation donc il faut attendre les moments creux du trafic.
C'est donc du gaspillage et de la perte de temps et puis défaire après avoir fait a toujours été une contrainte qui rebute tout le monde.