La compagnie aérienne Lufthansa a rapatrié de Teruel où il était en stockage de longue durée un troisième Airbus A380, sur les quatre qui seront déployés cet été entre Munich et les Etats-Unis.

Près de trois mois après le deuxième, D-AIMM étant comme D-AIMK revenu en Allemagne, la compagnie nationale allemande a rapatrié le 21 avril 2023 un troisième superjumbo, le D-AIML baptisé « Hambourg », entre l’aéroport espagnol de Teruel où il était stationné depuis mai 2021 et sa base à l’aéroport de Francfort. Lufthansa a déjà confirmé le retour en service cet été « en réponse à la forte demande » de quatre A380, configurés pour accueillir 8 passagers en Première, 78 en classe Affaires, 52 en Premium et 371 sièges Economie (509 sièges), sur deux routes au départ de sa base de Munich-Frantz Josef Strauss :

– vers l’aéroport de Boston-Logan à compter du 1er juin 2023, sur le vol quotidien décollant à 15h35 pour arriver à 18h00 et repartant du Massachussetts à 20h30 pour se poser le lendemain à 9h40. L’A380 offrira une capacité supérieure d’environ 80% à celle de l’A340-600 actuellement déployé sur cette route sans concurrence.

– Puis à compter du 4 juillet 2023, jour de la fête nationale américaine, elle remplacera l’A430-600 par son superjumbo entre Munich et l’aéroport de New York-JFK, sur le vol LH410 décollant à 12h05 pour arriver à 15h00, et repartant des USA à 17h30 pour atterrir le lendemain à 7h30. Lufthansa est sans concurrence directe sur cette ligne exploitée ne plus de celle vers Newark-Liberty, sa partenaire de coentreprise et d’alliance United Airlines desservant également Munich au départ de Newark.

Ayant revendu à Airbus six des quatorze superjumbos de sa flotte originale, la compagnie de Star Alliance a confirmé lors de la présentation des résultats 2022 qu’elle exploitera en plus des quatre de Munich « deux autres avions d’ici 2024, et en aura deux autres qui pourront également être réactivés ultérieurement si nécessaire ». Lufthansa avait décidé d’abandonner définitivement ses A380 en mars 2021, avant de changer d’avis « en réponse à la forte augmentation de la demande des clients et au retard de livraison des avions commandés » (en l’occurrence les Boeing 777X).

L’A380 offrira une capacité supérieure d’environ 80% à celle de l’A340-600 actuellement déployé sur cette route sans concurrence

J'essaie de tourner les chiffres de tous les côtés, mais entre les 297 sièges de l'A340-600 (8/44/32/213) et les 509 de l'A380 (8/78/52/371), je n'arrive pas à 80% mais à 73,4% (qui reste énorme).

Bah, on arrondit vers le haut!

Si LAX est un retour, BKK est une première pour la compagnie allemande en A380

Quatre Airbus A380 vont être démantelés pour continuer à faire voler le plus gros avion du monde
Écrit par Apolline Riou


L'A380 est le plus gros avion du monde, mais aussi celui qui a vécu le moins longtemps dans les ateliers de production d'Airbus. • © FRANCOIS GLORIES / MAXPPP

Le modèle A380 d'Airbus n'est plus fabriqué par le constructeur européen. Pourtant, une dizaine de compagnies l'utilisent toujours. Pour entretenir les appareils toujours en vol, quatre A380 hors-service vont être démontés, dont trois à Tarbes (Hautes-Pyrénées).

L'A380 d'Airbus est de retour, et tout est mis en œuvre pour le faire voler encore longtemps. Quatre avions du constructeur européen vont être démantelés, pour que leurs pièces puissent entretenir les appareils du même modèle toujours en service. Car si l'A380 n'est plus fabriqué par Airbus, il vole toujours.

Des avions démontés à Tarbes

L'idée est de "retirer de la circulation les appareils A380 en fin de vie et monétiser la valeur résiduelle de leurs pièces en état de marche", explique Christian Mailly, directeur général et chef de l'aviation du groupe Dr. Peters. Cette société d'investissement allemande a établi un partenariat avec VAS Aero Services, entreprise spécialisée dans la logistique aéronautique. En 2020, ils ont effectué le premier démantèlement d'un A380.

C'est Tarmac Aerosave, une entreprise de maintenance et recyclage d'avions basé à Tarbes (Hautes-Pyrénées) qui s'occupera du démontage de trois des avions Airbus, avec VAS. Les pièces détachées seront ensuite vendues aux compagnies aériennes qui utilisent l'A380.

Un regain de confiance pour l'A380

L'A380 est le plus gros avion du monde, mais aussi celui a vécu le moins longtemps dans les ateliers d'Airbus. Lancée en 2000, sa production a pris fin 19 ans plus tard. Sur 1400 avions souhaités pour le marché, le constructeur européen n'en livrera finalement que 251. En cause : le fort coût d'exploitation, une grande consommation de kérosène et un changement de trafic multipliant les lignes directes intercontinentales.

Les A380 subsistent tout de même, notamment grâce à Emirates. La compagnie compte toujours 88 de ces avions en service. Neuf autres compagnies aériennes utilisent aussi toujours le modèle, comme British Airways ou Singapore Airlines. Récemment, l'A380 semble connaître un regain de confiance.

C'est un envol très remarqué qui s'est déroulé, le vendredi 13 septembre 2024, sur l'aéroport de Teruel, à l'est de l'Espagne. Deux Airbus A380 ont quitté, le même jour, la plus grande plateforme aéroportuaire d'Europe pour la maintenance et le recyclage des avions. Les deux appareils y avaient été remisés depuis quatre ans. Ils vont reprendre du service, l'un pour la Lufthansa, l'autre pour la compagnie Etihad.

Teruel est l'un des trois sites de maintenance et de stockage d'avions de Tarmac Aerosave. Et la société s'est appliquée à maintenir les deux A380 en conditions de vol. C'est "une surveillance de tous les instants et des tests réguliers de manière à pouvoir faire repartir l’avion dès que le propriétaire l’exige".

L'A380 d'Etihad, immatriculé A6-APE, vieux de neuf ans, a été le premier à quitter le hangar dans lequel il dormait depuis août 2020. Il s'est envolé pour Abu Dhabi où il a atterri six heures plus tard.

L'A380, livré le 19 mai 2010 à la compagnie allemande Lufthansa et immatriculé D-AIMA, avait rejoint ce site de stockage et de maintenance de Tarmac Aerosave en mai 2020. Après son décollage d'Espagne, l'avion a rejoint Francfort. Deux jours plus tard, direction Manille où il devait subir des opérations de maintenance ou de modernisation.

Les deux avions vont réintégrer la flotte de leur compagnie respective et reprendre rapidement les vols commerciaux.

Qui l'eût cru ? Le plus gros avion commercial multiplie ses sorties du désert après avoir été promis à une retraite anticipée. Son prix catalogue, son coût, en carburant et en maintenance, plus élevé que pour d'autres avions de ligne, puis la crise Covid auraient bien pu lui être fatal.

En cette fin septembre 2024, dix compagnies aériennes assurent certains de leurs vols très long-courriers avec un Airbus A380. Il y a notamment Emirates qui compte 104 de ce "paquebot des airs" parmi sa flotte, British Airways, la Lufthansa, Etihad Airways...

Comment expliquer ce retour en force ? Certes, il y a la reprise du trafic aérien d'après Covid. Mais ce n'est pas tout. "Les passagers et les équipages l'adorent", expliquait récemment sur la chaîne de télévision américaine CNBC, le PDG de la Lufthansa. Carsten Spohr était alors catégorique, promettant encore un bien bel avenir à l'A380 avec de nouveaux aménagements en classe "business" par exemple.

Rénover ses vieux avions en attendant la livraison de nouveaux appareils, c'est également le choix de la compagnie Emirates. "Nous avons engagé un programme de rénovation d'environ 2 milliards de dollars sur cent-vingt avions, dont soixante-sept A380", a dévoilé sur CNBC, Essa Ahmad, l'un des dirigeants de la compagnie aérienne basée à Dubaï.

Douze ans après son premier vol commercial en 2007, Airbus a choisi d'arrêter la production de son bijou de gros-porteur. L'annonce avait été faite le 14 février 2019, jour de la Saint-Valentin. Mais l'histoire d'amour continue. Et elle pourrait bien encore durer deux décennies, selon un responsable d'Airbus.

"Les avions sont pleins" : redevenu rentable, l'A380 pourrait-il être remis en production par Airbus ?

Après sa mise en service, l'A380, plus gros appareil de transport de passagers au monde, a très vite été victime de son gigantisme et abandonné par de nombreuses compagnies.

Mais la reprise du trafic aérien lui donne aujourd'hui une seconde vie, au point que certaines compagnies l'adoptent.

Avec ce retour en grâce inespéré, pourrait-on imaginer qu'Airbus relance la production ?

C'est l'histoire d'une renaissance, on pensait l'A380 condamné avec la crise du Covid et la chute du trafic aérien. L'avion était considéré trop compliqué à remplir, coûteux à entretenir. Certaines compagnies, comme Air France, renoncent donc à le faire voler dès 2020 (nouvelle fenêtre). Mais Emirates, elle, n'a jamais cessé de l'utiliser. Elle en exploite actuellement 116 à travers le monde.

"Dès la sortie du Covid, on a compris qu'il y avait ce besoin de voyager qui était vraiment massif. Aujourd'hui, le trafic est revenu au-delà des niveaux d'avant-crise. Les avions sont pleins, donc ça nous permet de rentabiliser", explique Cédric Renard, directeur général d'Emirates France, dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article.

Sur les 251 avions construits, 150 continuent de voler

Effectivement, lorsqu'il est rempli à au moins 80%, l'A380 redevient rentable. Car il consomme moins de carburant par passager que des avions plus petits. Et même si Airbus a mis fin à sa production en 2021, l'appareil a profité de la reprise mondiale du trafic de passagers. Ces derniers apprécient particulièrement cet avion pour son confort. Certains en font même un critère de voyage. "Super, oui, très très bien. On a de la place pour les jambes", confie une femme au sortie d'un vol sur le géant des airs. Un homme, lui, évoque "un peu plus de place" et un appareil "un peu plus silencieux".

TF1

Sur les 251 exemplaires construits au total, 150 continuent de voler aujourd'hui sous les couleurs de dix compagnies aériennes (voir infographie ci-dessus) qui les ont parfois ressortis des hangars. C'est le cas de la Lufthansa. La compagnie allemande a décidé il y a deux ans de refaire voler des A380. Les pilotes ont donc dû se reformer. "On s'est préparés sur simulateur pour le piloter à nouveau, puis en vrai", détaillait en juin 2023 Raimund Müller, un capitaine d'Airbus A380 pour la Lufthansa.

L'engouement pour le Super Jumbo est tel qu'une nouvelle compagnie britannique, Global Airlines, mise tout sur lui. Lancée dans quelques mois, sa flotte sera uniquement constituée d'A380, soit quatre exemplaires rachetés à une compagnie chinoise qui a cessé de les exploiter.

Avec ce retour en grâce inespéré, peut-on imaginer qu'Airbus relance la production ? "Ce serait très compliqué d'abord parce que les usines d'assemblage de l'A380 font maintenant d'autres choses : des avions plus petits qui se vendent en beaucoup plus grande quantité. Et puis même les pièces détachées : tous les fournisseurs, eux aussi, se sont adaptés pour répondre à des besoins et des avions qui sont vendus en beaucoup plus grande quantité", répond Xavier Tytelman, consultant aéronautique.

Les compagnies devront donc compter sur les A380 déjà produits pour répondre à une demande toujours plus forte. Selon l'Association internationale du transport aérien, le trafic mondial devrait être multiplié par deux dans moins de vingt ans.

Qui est Global Airlines, la future compagnie qui ne jure que par l’A380 ?


© Global Airlines

Le plus gros avion commercial au monde signé Airbus va permettre à une nouvelle compagnie aérienne de naître. Entre Londres et New York, elle veut faire du quadriréacteur toute sa raison d’être. À bord de ses A380, de la place et du confort. Son décollage connaît toutefois quelques trous d’air.

À Tarbes, sur tarmac de l’aéroport, un A380 floqué « Global AIrlines » est stationné depuis des mois. Il est la première commande passée par cette compagnie aérienne en devenir, qui signait un chèque au mois de mai 2023, en projection d’un lancement commercial au printemps 2024 pour des vols transatlantiques. Cette dernière revient aujourd’hui sur le devant de l’actualité aéronautique alors que la nouvelle date de son premier vol est planifiée au 15 mai prochain, et que la compagnie deviendra la première à n’exploiter rien d’autre que des Airbus A380 dans sa flotte. Quatre appareils sont prévus, pour connecter New York à Londres avec des vols réguliers.

À ce jour, l’A380 est toujours l’avion commercial le plus gros au monde. Airbus a produit le modèle au fuselage comprenant deux étages jusqu’en 2021, avec un total de 251 exemplaires sortis de ses chaînes d’assemblages à Toulouse.

En lançant un tel service, Global Airlines se placera en concurrent de British Airways, qui opère avec des A380 depuis London-Heathrow dans le cadre de vols en direction de Miami, Los Angeles et San Francisco pour les États-Unis, mais aussi Johannesburg en Afrique du Sud et Dubaï aux Émirats arabes unis. Pour ce qui est des Airbus A380 à destination de New York, ils sont opérés par Emirates (depuis Dubaï), Etihad Airways (depuis Abu Dhabi) et Lufthansa (depuis Munich et Francfort). Toutes ces compagnies ne jurent cependant pas uniquement sur le quadriréacteur pour leurs vols transatlantiques.

© Global Airlines

« Personne n’a créé une compagnie aérienne en possédant son propre avion et en possédant le plus gros avion du monde », se vantait James Asquith, 36 ans, le fondateur et PDG de Global Airlines, dans un entretien avec The Independent au mois de mars. Il reconnaissait avoir « tout vendu et tout risqué pour arriver là où je suis. Je mets tout en jeu ». Une aventure loin d’être facile en 2025, à l’heure où les compagnies low cost règnent, et que l’A380 a déjà montré qu’il n’était pas la plus viable économiquement pour une compagnie aérienne, notamment sur son besoin accru de maintenance. Ce problème a déjà donné du fil à retordre à Global Airlines, après la commande de son deuxième A380.

À son lancement, Global Airlines ne sera pas encore une compagnie aérienne

Au mois de mai 2024, le deuxième appareil acheté par Global Airlines quittait l’aéroport désertique de Mojave en Californie, où il été stocké depuis son rachat à China Southern. La compagnie devait, avant de compter l’exploiter, le mener une série de tests et vérifications pour valider sa maintenance, sur le site de Prestwick au Royaume-Uni. Quelques semaines plus tard, il rejoignait Dresde en Allemagne, non loin de la frontière tchèque, pour des vérifications plus approfondies. Une fois ces étapes passées, l’appareil reprenait les airs pour se rendre à Beja au Portugal, rendu populaire pour le stockage des avions des compagnies pendant la pandémie pour son climat sec et stable, pour ses coûts faibles. Le « SuperJumbo », comme est surnommé l’A380, s’y trouve depuis le 17 janvier dernier.

Avec son premier vol le 15 mai prochain, Global Airlines ne compte pas lancer de vols réguliers, mais plutôt des vols charters, certainement pour se faire connaître. Le premier fera décoller l’A380 de Glasgow, en Ecosse. À ce moment, Global Airlines ne sera pas encore officiellement une compagnie aérienne, car il lui manquera un précieux document, le certificat d’opérateur aérien (AOC) délivré par l’Autorité de l’aviation civile (CAA) britannique. Il lui faudra aussi une licence d’exploitation, ce qui nécessitera que l’entreprise démontre qu’elle dispose de fonds suffisants pour soutenir son activité.

En attendant, pour faire voler ses avions, Global Airlines peut compter sur un montage un peu technique, celui de passer par Hi Fly, une compagnie portugaise qui s’est spécialisée dans le « wet lease », autrement dit l’exploitation d’avion avec équipage maintenance et assurance, pour le compte d’autres compagnies aériennes, mais aussi des tour-opérateurs et des gouvernements. En 2018, Hi Fly se faisait connaître avec l’A380 en rachetant le premier quadriréacteur de seconde main, qui fut notamment utilisé pour des missions de rapatriements pendant la crise sanitaire en 2020. Quant à la vente de billets, Global Airlines passera par TravelOpedia, qui leur adossera une protection ATOL (Air Travel Organiser’s Licence).

Global Airlines, qui vise à révolutionner le transport aérien transatlantique, a inauguré son premier vol commercial entre l’Ecosse et New York jeudi 15 mai.

L’appareil, un Airbus A380 aux couleurs de Global Airlines et immatriculé 9H-GLOBL, a décollé de l’aéroport de Glasgow (GLA), en Écosse, le 15 mai 2025 à 11h33, heure locale, à destination de l’aéroport international John-F.-Kennedy (JFK), sous le numéro de vol 3L380. Pour s’assurer de remplir l’avion, la compagnie a bradé ces derniers jours les prix des billets. Le billet en aller-retour est redescendu à 450 euros et celui en Première classe à moins de 3 600 euros.

L’avion devrait revenir en Écosse le 19 mai 2025. Il partira ensuite de Manchester (MAN) pour New York (JFK) le 21 mai 2025, en effectuant le vol HFM810, et reviendra de New York à Manchester le 25 mai 2025, en tant que vol HFM811.

Actuellement, Global Airlines ne dispose pas des autorisations ni des créneaux horaires nécessaires pour exploiter des vols réguliers vers les États-Unis. Par conséquent, ces vols sont commercialisés sous le nom de Global Airlines, mais sont opérés par Hi Fly Malta, filiale maltaise de la compagnie charter portugaise Hi Fly.

La nouvelle compagnie aérienne britannique ne propose actuellement que quatre vols charters transatlantiques programmés, réservables via l’agence de voyages Travelopedia. Global Airlines n’a pas encore publié de calendrier de vols au-delà des quatre premiers vols ; la date de leur exploitation régulière reste donc incertaine.

D’une capacité de 506 passagers, l’A380 de Global Airlines est configuré en trois classes : 8 sièges en Première classe, 70 en classe Affaires et 428 en classe Économique, sous la marque « Global Traveller ».

Le fondateur et PDG de Global est l’entrepreneur James Asquith, connu dans le monde entier pour avoir créé Holiday Swap, une plateforme de voyage qui permet de réserver, d’héberger ou d’échanger des maisons n’importe où. Global Airlines promet une approche globale d’amélioration du service, avec « du plaisir à chaque interaction et du plaisir à chaque point de contact ». La nouvelle compagnie se distingue par avoir opté pour une flotte composée exclusivement d’Airbus A380, le plus grand avion de passagers au monde, en prévoyant d’offrir trois classes dans une cabine repensée et une expérience de vol confortable et luxueuse. La compagnie aérienne a développé de nouveaux menus et offre des trousses de toilette spéciales « édition limitée » à tous les passagers, quelle que soit leur classe. Les passagers de première classe et de classe affaires bénéficient également d’un service de chauffeur gratuit vers l’aéroport grâce au partenariat de Global avec Blacklane.