la quantité minimale de carburant est incontournable , elle consiste :
-en la consomation calculée pour l'étape
-majorée d'une reserve de 5% de cette consomation calculée (dite reserve de route) .
-d'une reserve de dégagement calculée sur sur le tronçon entre l'aéroport de la destination initiale et celui retenu pour un éventuel déroutement (approche interrompue , montée , croisière et approche) .
- puis la réserve finale invariable qui correspond à une attente de 30mn à 1500 ft au dessus de l'aérodrome.
cela dit la reglementation peut accepter une reduction de l'emport de la reserve de route en cas d'ETF , et de dégagement dans certains cas très précis (météo , pistes).
dans une compagnie aérienne le calcul du carburant à emporter est en général fait par le service opérations , mais ne correspond pas toujours à ce que le CDB aurait souhaité , certaine compagnies sont souples et laissent aux pilotes le choix définitifs et d'autres sont plus rigides et n'acceptent pas les dépassements "non justifiés" ...c'est souvent le cas en Amérique du nord
concernant l'incident d'Air Canada cité avant , si je me rappelle bien il y avait eu confusion entre kilo et livres .
les avions d'Air Canada avaient toujours eu des jaugeurs en llvres (imperial) or le 767 était en kilo et comme il s'agissait d'un des tout premiers 767 le mécano qui a fait les pleins s'est planté .. et personne n'a rien vu.
pour en revenir à Rayanair , ce qui s'est passé une fois en Espagne , est que plusieurs vols ont dérouté simultanément de Madrid vers le même aéroport de dégagement , Valencia je crois , certains vols ont du être mis en attente à Valencia et ont commencé à "serrer les fesses" .