Bonjour,

Dans la liste \" Base de Données \" il manque (enfin je crois) cet accident qui est survenu juste a coté de chez moi:


Le 11 juillet 1973, un Boeing 707 de la compagnie Varig en approche de l'aéroport d'Orly est contraint à un atterrisage forcé dans la plaine de Saulx-les-Chartreux après qu'un incendie se soit déclaré en cabine. (124 morts tous asphyxiés et 11 survivants ayant trouvé refuge dans le poste de pilotage).

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http://aviation-safety.net/database/rec ... -0&lang=fr

Tous les accidents n'ont pas pu être mis dans la base de données ... il y en a tellement

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En voici 2 images que j'ai trouvé sur le web:

Si je me rappelle bien, on avait évoqué comme cause possible l'incendie déclenché volontairement peu avant l'atterrissage par un passager qui se savait recherché et comptait échapper à la police à la faveur du désordre causé par ce qu'il croyait devoir être simplement un incident spectaculaire...
J'ai aussi trouvé :
http://aviation-safety.net/database/rec ... -0&lang=fr

Bonjour,

J'ai cherché longtemps sur le net cet accident, car l'un des steward rescapé est de mes amis ! Je mettais en doute ses dires car je ne trouvais nulle part trace de cet accident. Voilà donc la vérité confirmée. Pour lui, ce serait soit une cigarette jetée dans la poubelle des toilettes soit au niveau de l'eau chaude déservant les galey car il n'ont pas pu servir de café ni boisson chaude ce jour là.
Le plus incroyable c'est qu'il a échappé à un deuxième crash : il devait partir en ULM survoler la Guadeloupe avec une amie (survol offert par le pilote) mais un passager payant s'est présenté et l'ULM est tombé (suspentes brisées)...

Bonjour,

j'étais pompier volontaire à Etampes...j avais 17 ans...
Nous étions dans la cour de la caserne...l'avion est passée presque au dessus de nous...un immeuble....nous nous sommes demandé pourqoi il était si bas...
1 peut être 2 plus tard la sirène de départ a retentit...
Le plan ORSEC a d'abord été déclanché...bien plus tard...ils nous avons rappelés les ambulances et déclanché le plan rouge...de cette époque..ce n'est plus le même...à c moment la c plan était prévu quand il n'y avait pas besoin d'ambulances...
je suis parti sur cette intervention ... j'étais téléphoniste de l'officier de permanence...le Lieutenant Brunet... nous sommes parti dans la petite renault 4L de cette époque...
sur place toute la circulation était bloquée... la plus part des engins incendies n'avaient pas pu arrivé au milieu du champ de maïs... tous les engins pouvant circuler se croisaient temps bien que mal...les camions d'Orly étaient partis pour intervenir...mais ils n'étaient pas prévus pour circuler sur les voies de circulatioins et tout était bloqué...
Le lieutenant Brtunet a pris la décision de tracer au milieu des jardins pour atteindre le lieux d'intervention...
le toit de l'avion était en feu et fondait sur les passagers déja mort...les portes d'accès se sont donc retrouvés soudées à la carlingue de l'avion...il fallut de longues heures pour découper une voie d'accès...
je tire un grand coup de chapeau au pilote qui à mon avis aurait pu se poser peut être dans les champs de la beauce...mais que lui a t'on demandé de faire?
toujours est t'il que pour poser son boeing...la ou il le fit...fallait qu'il soit costaux...sutout avec 11 personnes presque sur ses genoux....
je ne garde pas un bon souvenir de cet évènement tragique bien sur!...il n'existait pas de soutient psychologique et nous avons du faire avec....l'année suivante j'intégrais la brigade des sapeurs pmompiers de Paris...
A chaque fois que j'ai raconté cette histoire...on a cru que j'étais un mythomane... tout cela a été bouleversant pour beaucoup d'entre nous... ça a bouleversé notre vie...

Merci pour vos récits, c'est touchant et c'est vraiment la richesse de ce lieu.

Merci Firsty pour ce récit très poignant.

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« When the power of love overcome the love of power...the World will know peace... »

Jimi Hendrix.

Bonjour. J'ai lu votre post et je peux apporter quelques précisions. Le 11 juillet 2013, j'étais très jeune gendarme, en poste à la BT de Longjumeau (91). La commune de Saulx les Chartreux, endroit du crash, faisait partie de la circonscription territoriale de cette unité. A la réception d'un appel téléphonique signalant l'accident, nous sommes intervenus rapidement. Nous connaissions parfaitement l'endroit (chemins communaux, voire sentes) car de nombreux vols de légumes et de fruits étaient opérés la nuit.
En ce qui me concerne, je n'ai pas vu les personnels de bord qui avaient pu s'échapper. Je suis le premier sauveteur à avoir pénétré dans l'avion par la porte avant gauche, située juste derrière le poste de pilotage. Elle était entrouverte. On m'avait fait la courte échelle, l'avion reposant sur le ventre. Derrière la porte, se trouvaient 4 hommes. Je les ai descendus en les maintenant par le col de leurs vêtements. Je n'ai pu rien faire d'autre à l'intérieur de la carlingue, la chaleur était trop importante. Voir ces victimes brûler, assises et attachées à leur siège, m'ont laissé de rudes souvenirs.
De retour au sol, j'ai aidé un pompier à ventiler les 4 hommes. Deux étaient décédés, un troisième est décédé dans mes bras et le quatrième, encore en vie, a été évacué vers un centre hospitalier. Peut-être s'agit-il de votre ami ? Pouvez-vous me dire qui est Alain TERSIS ?
Les évacuations sanitaires ont été perturbées par les curieux sur la RN 20 qui stationnaient leurs véhicule n'importe où mais surtout par des convois militaires qui se rendaient à Satory pour les préparatifs du 14 juillet à Paris. Et personne n'avait pensé à les dévier au retour...
Si vous voulez me contacter : Alain LE SACHEY - <le numéro a été enlevé, le demander à la modération si besoin>

Pendant que vous étiez jeune gendarme à Longjumeau... mon père était jeune gendarme à Antony ( Croix de Berny )...

Alain Henri Tersis était steward sur ce vol...

On trouve son nom sur la quatrième page de ce lien... colonne de droite...

https://www.bea.aero/docspa/1973/pp-z73 ... 730711.pdf

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Un kilomètre de route ne mène nulle part... un kilomètre de piste mène partout... à fortiori trois ou quatre...

Merci d'avoir répondu.
J'aimerais retrouver la personne rescapée que j'ai "aidé à descendre". Je pense qu'il s'agissait d'un personnel de bord, comme les 3 autres que j'ai sortis de la carlingue.
J'ai appris que la porte latérale avait été ouverte de l'intérieur par une victime qui s'était laissé tomber par cette ouverture. L'avion avait une inclinaison sur sa droite et c'est pour cette raison que la porte semblait fermée (elle s'était rabattue).
Bien entendu, je ne recherche rien du tout en opérant ces recherches. Ces événements m'avaient perturbé pendant un certain temps. Ainsi, si quelqu'un pouvait m'aider (renseignements, site à visiter, etc...), ces infos seraient les bienvenues.

Mon Dieu! Cette histoire!

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Fabrice

Bonjour,

Je recherche aussi des infos sur ce crash, je suis natif du village, l’avion était tombé sur l’un des champs de mon grand père en 1973. A avoir que le pilote qui avait réussi à atterir ce jour là, explosera au décollage d’un vol de Tokio en 1979...

Mis à plat des informations.

Date: mercredi 11 juillet 1973
Heure: 14:03 LT

Type: Boeing 707-345C
Compagnie: Varig
Immatriculation: PP-VJZ
Numéro de série: 19841/683
Année de Fabrication: 1968

Moteurs: 4 Pratt & Whitney JT3D-3B

Equipage: victimes: 7 / à bord: 17
Passagers: victimes: 116 / à bord: 117
Total: victimes: 123 / à bord: 134
Dégats de l'appareil: Détruit
Conséquences: Written off (damaged beyond repair)

Lieu de l'accident: 5 km (3.1 milles) W of Paris-Orly Airport (ORY) ( France)
Phase de vol: En approche (APR)
Nature: Transport de Passagers Intern.

Aéroport de départ: Rio de Janeiro-Galeão International Airport, RJ (GIG/SBGL), Brésil
Aéroport de destination: Paris-Orly Airport (ORY/LFPO), France

Numéro de vol: 820



Le vol 820 de Varig a quitté Rio de Janeiro (GIG) à 03h03 pour un vol à destination de Paris-Orly (ORY). La partie "en route" du vol s’est déroulée sans incident.

À 13 h 57, l’appareil est descendu au FL80 et a contacté Orly, qui lui a demandé de maintenir le FL80 et de se diriger vers le VOR OLS, qui le conduirait à l’étape sous le vent de la piste 26.

À 13 h 58, 20 contacté Orly et signalé un "problème d'incendie à bord". Une descente d'urgence a été demandée. À 13 h 59, il a été autorisé à descendre à 3 000 pieds pour un atterrissage sur la piste 07, ce qui permet une approche directe.

Alors que la situation à bord empirait (fumée dans le cockpit et asphyxie des passagers), une autorisation de descendre à 2000 pieds a été donnée à 14:01:10. L'équipage de conduite a mis des masques à oxygène, la fumée rendant impossible la lecture des instruments. À 14 h 03, le pilote a décidé d'atterrir d'urgence à 5 km de la piste avec l'équipement en panne et les volets à 80 °.

Le Boeing s’est approché avec une assiette en piqué considérable, avec une aile gauche légèrement enfoncée. L’avion a tronqué des petits arbres et atterri lourdement dans un champ. Les deux trains principaux ont été arrachés ainsi que les moteurs lors du dérapage qui a suivi. Le fuselage reste cependant intact. Dix occupants (tous les membres de l'équipage) ont évacué l'avion.

Au moment où les pompiers sont arrivés (6-7 minutes plus tard), le plafond de la cellule avait brûlé et il n'y avait aucun signe de vie. Les pompiers ont pu évacuer quatre occupants inconscients, un seul a survécu.

CAUSE PROBABLE: "Un incendie semble s’être déclaré dans le lavabo de la toilette arrière droite. Il a été détecté parce que de la fumée s’était introduite dans la toilette adjacente gauche. L’incendie peut avoir été provoqué par une panne électrique ou par la négligence d’un passager. La difficulté à localiser l’incendie a rendu les actions du personnel de cabine inefficaces. L’équipage de conduite ne disposait pas des installations nécessaires pour intervenir efficacement depuis le cockpit contre la propagation de l’incendie et l’invasion de fumée.

Le manque de visibilité dans le cockpit a incité le L’équipage a décidé de procéder à un atterrissage forcé. Au moment de prendre la terre, l’incendie était confiné à la zone des toilettes arrière. Les occupants de la cabine passagers ont été empoisonnés à des degrés divers par le monoxyde de carbone et d’autres produits de combustion. "

https://www.youtube.com/watch?v=IgPdUanfJ1E


https://www.youtube.com/watch?v=39uY09Bd27c


https://reports.aviation-safety.net/197 ... PP-VJZ.pdf

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pourquoi on ne déplace pas de topic dans le forum des "anciens crash" ?